du 31 août 2019.
C'est officiel à compter du 1er septembre, le nom d'Adèle de Trenquelléon est attribué à l'institution anciennement «Sainte-Foy». Une inauguration est prévue cet automne.
C'est un fait historique, les 900 élèves vont faire leur rentrée lundi, au sein de l'institution fraîchement rebaptisée «Adèle de Trenquelléon».
Le patronyme Sainte-Foy, du nom de la première martyre chrétienne disparaît du fronton. Il avait été attribué à l'établissement en 1905 au moment de la séparation de l'église et de l'Etat. Mais en réalité, c'est sous l'impulsion d'Adèle de Batz de Trenquelléon, religieuse missionnaire et fondatrice des «Filles de Marie immaculée» que le collège avait été créé en lieu et place en 1 820. Il s'appelait alors «Collège des Augustins», du nom de la rue qui abritait l'institut des «Filles de Marie» fondé en 1 818 par Adèle avec l'appui du père Chaminade. L'institut sera désigné par la suite «Filles de Marie immaculée» et plus communément sous le vocable des sœurs marianistes.
Une idée née en juin 2018
Cette communauté de sœurs ayant dédié leurs vies à la Vierge, existe toujours à l'heure actuelle rue des Augustins, à l'ombre de Sainte-Foy, et elle compte sept sœurs. Une présence vécue comme forte et importante par l'institution. Une sœur fait naturellement partie de la communauté éducative et une autre religieuse a intégré l'équipe pédagogique.
«La congrégation marianiste, l'autorité de tutelle, mène des recherches pour déterminer dans quel cadre l'institution avait changé d'identité en 1905», explique Anthony Darthoit, le chef d'établissement coordonnateur de l'institution. Il stipule que l'idée du changement de nom au profit d'Adèle, est venue à la suite de sa béatification en juin 2018. «Très vite dès le mois de juillet, le conseil d'établissement formé des différents représentants de la communauté éducative, a proposé à la Province de France de reprendre le nom de la fondatrice des Marianistes». Une proposition accueillie favorablement par la congrégation qui a mis tout en œuvre. «Il n'est pas question de faire fi de l'histoire de Sainte-Foy très vivante et vivace en Agenais, mais c'est une façon d'enraciner de nouveau l'établissement dans l'institution originelle de la fondatrice, un retour aux sources. Le moyen d'affirmer de nouveau, notre appartenance au réseau marianiste. L'établissement manifeste ainsi sa volonté d'inscrire son action dans le charisme d'Adèle». La dépouille de la Bienheureuse avait été conservée à l'église Sainte-Foy d'Agen jusqu'à la cérémonie de béatification. Ses reliques reposent désormais à la cathédrale Saint-Caprais. Mais une relique a été conservée au sein des murs de l'institution désormais «Adèle de Trenquelléon» à des fins de vénération. L'identité visuelle et la charte graphique ont été modifiées. La signalétique sera posée sur la façade de l'établissement après la rentrée.