On a travaillé avec de l’air, dans la classe.
Il y a de l’air tout autour de nous mais on ne le voit pas avec les yeux : il est invisible.
Notre ventre respire : ça veut dire que l’air rentre dans le corps et puis il sort. (mais il n’est pas tout à fait pareil).
Le corps a besoin de respirer de l’air. Sinon on est mort.
On a joué avec un sac en plastique transparent. Au début il est tout froissé parce qu’il n’y a pas d’air dedans.
Puis on le balance quand il est ouvert et l’air rentre dedans. On ferme le sac. On a emprisonné l’air dedans. C’est pas facile de fermer le sac avec les mains.
Le sac a ressemblé à un coussin, un coussin d’air. Le coussin d’air est mou. La table est dure quand on appuie dessus. Pas le sac d’air : l’air est compressible. Je peux appuyer dessus, il s’enfonce un petit peu.
Après la maîtresse a percé le sac, avec une épingle. L’air s’en va mais je ne le vois pas. Pour voir l’air qui s’en va, il faut plonger le sac d’air dans l’eau : là je vois des bulles qui partent en haut : elles montent.
On a regardé aussi un ventilateur. Ça ressemble à une fleur qui tourne. La fleur s’appelle les hélices. Si elles ne tournent pas vite, la ficelle du bâton de parole ne bouge pas : Il n’y a pas de vent.
Quand les hélices tournent vite elles font bouger la ficelle du bâton de parole. C’est parce que les hélices font du vent : elle font bouger l’air et l’air qui bouge fait bouger la ficelle :
le vent c’est de l’air qui bouge.